Les portraits de femmes sont une denrée plutôt rare dans l’univers assez viriliste de Jack London (1876-1916). Dans les quelques récits qu’il leur a consacrés, elles connaissent souvent un sort peu enviable, qu’il s’agisse de la jeune héroïne indienne de « L’Esprit de Porportuk » (The Wit of Porportuk) ou du personnage central de « Braise d’Or » (Flush of Gold). Une cruauté à peine compensée par la candeur et l’innocence de la jeune Loretta dans « Une méchante femme » (A Wicked Woman). Trois textes à découvrir pour se faire une idée de la place qu’occupaient les femmes dans l’imaginaire de l’auteur de « L’Appel de la Forêt » et de « Croc-Blanc ».